Réforme majeure en vue pour la retraite des assuré·es payé·es au tarif horaire
Actuellement, ces employé·es bénéficient d’un plan en primauté des prestations, où les rentes de retraite sont calculées sur la base du dernier salaire assuré. Cependant, ce système peut les désavantager car ils·elles perçoivent le plus souvent des revenus variables et plus faibles, atteignant en moyenne 32’600 CHF par an. Le projet à l’étude introduirait un mécanisme où les prestations de retraite seraient déterminées par les cotisations versées et le rendement des placements.
Ce nouveau plan permettrait la constitution d’un capital épargne pour chaque assuré·e concerné·e, alimenté par des bonifications progressives en fonction de l’âge. À la retraite, ce capital serait converti en rente selon un taux fixé par le comité de la CPEG. Ce passage à un système en primauté des cotisations offrirait une meilleure flexibilité face aux carrières courtes et aux revenus fluctuants, tout en permettant une augmentation plus rapide de la prestation de libre passage dans les premières années d’assurance. De plus, le taux de cotisation serait réduit à 20%, contre 27% actuellement.
Il est important de noter que, malgré ce changement potentiel, la sécurité des prestations serait maintenue. La rémunération de l’épargne serait garantie, et la CPEG assumerait le risque financier des investissements. Les prestations visées à l’âge de référence réglementaire resteraient équivalentes à celles du plan principal, tout en tenant compte de la pénibilité du travail.
S’il est adopté par le Grand Conseil, ce projet de loi pourrait offrir une solution plus équitable pour les assuré·es rémunéré·es à l’heure au sein de l’État de Genève, répondant ainsi aux enjeux actuels du marché du travail.